Caussade (82) - Santé - Un nouvel espace snoezelen conçu et installé par Somoba - Snoezelen-France
À l'occasion de l'inauguration de l'espace Snoezelen, au Jardin d'Émilie, mardi dernier, en présence d'Éric Oulié, directeur de la caisse locale du Crédit Agricole, qui a accompagné le projet, en partenariat avec l'association Envol, les bénévoles et le personnel ont eu tout loisir d'apprécier l'ambiance dégagée par un tel équipement. Destinée en premier lieu aux patients atteints de la maladie d'Alzheimer mais également à toute personne souffrant de troubles cognitifs, cette salle spécialement aménagée est conçue pour provoquer des stimulations multisensorielles, sur l'ouïe, l'odorat, la vue, le toucher, par la diffusion de musique d'ambiance, d'huiles essentielles, de jeux de lumière par une colonne à bulles, un fauteuil relaxant ou encore un matelas à eau confortable et apaisant.
Les patients y sont accompagnés d'une aide-soignante spécialement formée à cette méthode. «Nous avons souhaité accompagner ce projet en encourageant les bénévoles d'Envol qui défendent les valeurs que nous voulons promouvoir, à savoir : le respect, la transmission du savoir et des émotions, la solidarité», expliquait Éric Oulié, à l'attention de Jacqueline Alaux, la présidente, et de toute son équipe. Accompagné du docteur de l'hôpital Alain Péborde qui soulignait l'impact d'un tel équipement opérationnel à tout moment de la journée, dès le lever et la toilette du matin, le directeur Olivier Granowski confirmait que l'établissement s'inscrivait, depuis trois ans, dans une dynamique de projets autant vis-à-vis du personnel que des bénévoles. «Avec l'association Envol, nous parvenons à améliorer le quotidien de nos résidants en réalisant, tous ensemble, un travail pluridisciplinaire très important», précisait-il en remerciant la banque pour sa subvention qui a permis d'atténuer le coût total de 13 000 € de cette installation. Enfin, Jacqueline Alaux annonçait qu'Envol poursuivrait ses actions en 2015, notamment avec les clowns à l'hôpital et les séances de médiations animales, qui permettent de réduire la prise en charge médicamenteuse et les coûts qu'elle engendre.